Les Secrets de beauté polynésiens

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©Kirklandphotos.com-Tahiti Tourisme

En Polynésie, il suffit de tendre la main pour que la nature vous offre toutes ses richesses. C’est dans ce généreux environnement que les Polynésiens ont puisé leur inspiration et mis au point tant de recettes et secrets de beauté naturels depuis leurs origines. Ces traditions perdurent tantôt intactes, parfois adaptées au goût du jour.

A travers le monde entier, les vahine polynésiennes avec leur magnifique chevelure et leur peau dorée par le soleil sont des icones de beauté naturelle, il n’est d’ailleurs pas rare de retrouver des révélations de leurs secrets dans la presse féminine internationale.

Parmi tous, la « star » incontestable est le monoï. Il marie la fleur de tiare et l’huile de noix de coco, deux ressources naturelles emblématiques et incontournables en Polynésie. Pour sa fabrication, on fait macérer des fleurs de tiare dans l’huile extraite de la chair de noix de coco. Cette huile sacrée traditionnelle est utilisée dès la naissance pour masser les bébés puis tout au long de la vie, au quotidien pour hydrater la peau, aller au soleil, en baume capillaire ou se protéger des moustiques. Petit à petit le monoï a obtenu une place importante dans la cosmétologie mondiale, avec même une appellation contrôlée.

Mais le monoï n’est pas le seule richesse utilisée. En plus de l’huile, la noix de coco offre du lait très riche qu’on aime appliquer sur la peau ou les cheveux comme un baume réparateur, l’odeur à elle seule vous enveloppe dans une bulle de bien-être.

Des recettes ancestrales

©DaneeHazama-Tahiti Tourisme
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Depuis les temps anciens, les polynésiens ont su trouver dans la nature tout ce dont ils avaient besoin, y compris pour la « cosmétologie »  où ils ont été particulièrement ingénieux. Ainsi, certains pétales d’hibiscus étaient utilisés par les femmes pour teinter leurs sourcils. Le roucou, quand à lui, réduit en pate était utilisé en rouge à lèvres. Jadis, on se lavait le visage avec de l’eau où trempaient des fleurs de jasmin (pitate en tahitien). L’huile de tamanu, (extraite de la noix de tamanu) assez différente du monoï par sa couleur sombre et son odeur boisée, est très prisée car en plus de ses multiples vertus médicinales (antiseptique, apaisant les brûlures) elle est utilisée contre les rides et vergetures et nourrit les peaux sèches.

Impossible de ne pas parler des fleurs tahitiennes utilisées comme un accessoire de beauté à part entière. Dans la société traditionnelle, la fleur de tiare était sacrée et réservée aux rois et princes. Actuellement ce sont 110 Millions de tiare qui sont cueillies chaque année en Polynésie! Dans la vie quotidienne, les fleurs sont omniprésentes hommes et femmes arborent fièrement une fleur à l’oreille, pour les événements importants on choisit un collier ou une couronne fleurie, comme ceux qui vous accueillent à l’aéroport… ceux qui ont déjà foulé le sol polynésien gardent à jamais ce souvenir du parfum enivrant des tiare et tipanie.

©G.Boissy-Tahiti Tourisme
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Le umuhei quant à lui, est un petit bouquet aphrodisiaque (« umu » signifie emflammé et « hei » couronne) dont la composition exacte est un secret bien gardé des marquisiennes (d’où il est originaire). Il est composé d’un subtil mélange d’ylang –ylang, jasmin, miri, ananas, santal et monoï. Porté dans les cheveux ou autour du cou il développe la sensualité et est sensé faire tourner la tête des hommes…

On retrouve naturellement toutes ces senteurs « du bout du monde » dans les Spa des hôtels de Polynésie mais également au marché de Papeete où les mama proposent leur monoï traditionnel sans oublier la découverte de la Route du monoï, un voyage au coeur de Tahiti qui vous amène à la rencontre de ceux qui produisent le monoï et vous initie aux rituels de beauté polynésiens.

 


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